© Sophie Gallé Soas

Cette cuvée spéciale est produite à partir du fameux riz Yamada-nishiki cultivé sur des parcelles labellisées « spécial A » de Yokawa (1). Son bouquet fruité et sa saveur délicatement sucrée évoluent vers une agréable amertume en fin de bouche. Un junmai ginjo aux notes de poire mûre et aux saveurs de prune et de pêche jaune, et l’Alt. 3, un assemblage de plusieurs sakés non dilués, font partie de cette sélection.

C’est la première fois que la maison Kiku-Masamune, fondée en 1659, exporte ses sakés vers l’Hexagone. M. Jiroemon Kanô a souligné l’importance que revêtait pour lui cet événement en pleine célébration du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et le Japon. Son rêve de faire du saké Hyaku Moku une passerelle entre les deux pays a pu déjà se concrétiser lors de la cérémonie du Kagami Biraki à laquelle a participé le chef français triplement étoilé Yannick Allléno. Le fût, consacré aux divinités, a donc été brisé. Et c’est toujours de bon augure ! Taichi Megurikami, sous-chef au Pavillon Ledoyen, avait concocté une quinzaine de délicieuses bouchées salées, tel ce ceviche de daurade au yuzukosho, et d’exquises pièces sucrées pour accompagner et déguster les sakés Hyaku Moku, dont le nom évoque un proverbe. En effet, « Hyaku Moku Ichigen » signifie « Une parole pour cent silences », et exprime la puissance de quelques mots prononcés par une personne de nature silencieuse. Le saké Hyaku Moku, lui, n’a pas dit son dernier mot !

Taux de riz restant après polissage : 39 %

 

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