Le samedi 10 février, neo.T., la maison de thé de Valérie Stalport, 89 rue des Martyrs, Paris 18e, proposait une dégustation avec l’un de ses producteurs favoris, Shutaro Hayashi. Ils sont peu nombreux au Japon à cultiver du thé bio (3 % seulement), et la famille Hayashi fait partie des précurseurs. Osamu, le père de Shutaro, conscient du danger et de l’absurdité de l’usage des pesticides, s’est lancé dans cette démarche en 1993. Mais c’est grâce à son fils que leurs thés ont atteint cette qualité exceptionnelle.
Situés dans la région montagneuse de Kirishima, au sud de l’île de Kyushu (préfecture de Kagoshima), les jardins ont été plantés à la fin du XIXe siècle par l’arrière-arrière-grand-père de Shutaro. La famille Hayashi se consacre avec beaucoup d’amour et de passion à la récolte et à toutes les étapes d’élaboration du thé, notamment celle de l’étuvage qui lui permet de développer tout son arôme. Situés au sein d’un parc naturel, les jardins sont entourés de zones arborées qui les protègent de toute contamination potentielle issue de traitements chimiques extérieurs. La famille Hayashi fertilise la terre avec son propre compost et le désherbage est accompli par quelques chèvres.
Dans la gamme des thés issus des plantations de la famille Hayashi, Valérie Stalport propose : un Gyokuro doux et soyeux, doté d’une intense saveur umami ; un Genmaicha très désaltérant aux arômes de céréales grillées, alliés à des notes végétales ; un Sencha Miyama primeur auquel Shutaro Hayashi a ajouté de la poudre de thé ; un shincha d’exception, thé frais (aracha) conservant la douceur naturelle de l’arôme des feuilles ; et un Matcha Miumori, d’un vert éclatant, aux notes lactées et fruitées totalement dépourvu d’amertume.
Vente en ligne :
www.neo-t.fr/fr/
Photos Crédit & Source : Sophie Gallé Soas
neo.T., maison de thé aux Abbesses