Chez Sôma, on sait faire du marketing, mais on oublie parfois un peu le sens des mots. A la base izakaya dans ses deux établissements de « South-Pigalle » et du Marais, il se décline en mode « bar à sando » (en gros, les petits sandwichs si délicieux japonais, à base de pain de mie) dans un lieu proche du Luxembourg « pionnier des jazzkissaten parisiens ». On se permettra tout de même de leur préciser que l’endroit, bien que fort agréable, n’a absolument rien à voir avec littéralement un « café jazz vinyl » comme l’après-guerre mondiale en a créé au Japon, mais qu’importe !
Du côté des deux izakaya du neuvième arrondissement et du Marais, par contre, on est bien plus dans l’idée de bistrot japonais avec les forts classiques concombres marinés, les edamame, les carpaccio de poissons blancs, le futomaki de crave, les tempuras, le tataki de boeuf (le tout aux alentours de 15€), et une option omakase à dîner (65€) ou bento à déjeuner (20€). Bonne sélection de saké, comme toujours un peu chère en France (compter 50€ la carafe de 50 cl…)