Quand on entre chez Tsubame, autoproclamé « izakaya de poche », on constate immédiatement la rencontre de deux cultures à la philosophie pas si éloignée : celle des bistrots parisiens du 9ème arrondissement —où est installé Tsubame— et celle des izakaya tokyoïtes. Même ferveur en salle, même tables amoncelées dans toute la salle, même générosité dans les assiettes. Pour s’informer de ce qu’on y mange, rien de plus simple : il suffit de lever les yeux vers la grande ardoise qui rappelle les années collège, couverte des plats et entrées du jour, écrits à la craie.
Si à midi on vient chez Tsubame pour les bento à moins de 15€ avec d’étonnants karaage de lieu noir, ou du porc haché accompagné de vermicelle, le soir venu, on peut choisir entre edamame gourmand à 4,5€, kimuchi bien fort, asperges blanches en bouillon de lieu, salade de thon rouge (10€), bulots au saké (8,5€), daurade au kombu, gindara au miso (12€), nems veau-crevettes ou karaage de pouelt fermier (9,5€) et filet de boeuf poêlé. La carte des saké et vins nature accompagne parfaitement cette finger-food réconfortante.