Aujourd’hui, le saké est bien connu des amateurs et s’est largement démocratisé avec des volumes en constante augmentation. Moins connu que le saké, le shochu, alcool japonais traditionnel, est distillé à partir d’ingrédients variés comme l’orge, le riz, la patate douce ou même le sarrasin. Il offre une palette de saveurs allant de l’aromatique au doux, selon l’ingrédient de base et la méthode de distillation. Titrant généralement entre 20 et 25 degrés d’alcool, il peut se déguster pur, sur glace, allongé à l’eau ou même chaud. Le shochu est populaire pour son faible taux calorique et son goût subtil, séduisant de plus en plus d’amateurs de spiritueux à travers le monde.
Si le shochu a commencé à percer dans le domaine de la mixologie, il est plus confidentiel dans les accords d’un repas. Le degré élevé d’alcool peut certes faire peur (cet alcool distillé titre au minimum à 20°C) mais les Japonais ont l’habitude de le boire tout au long du repas, car ils le coupent avec de l’eau froide ou chaude, ce qui leur permet de doser l’alcool. Après une belle présentation de la part de Baptiste Gauthier, il est temps de passer aux travaux pratiques : accords mets sakés et shochus puis rencontre professionnelle avec les producteurs de sakés et de shochus.
Apéritif
Apéritif : Koishiso (Sengetsu Shuzo)
Notre avis : Un apéritif tout en fraîcheur qui ouvre l’appétit avec ce mélange de shochu et de shiso. Une belle amertume qui donne faim !
Étape 1
Notre avis : On continue sur la fraîcheur avec cette pomme très acidulée et un fromage de chèvre frais. Le saké Château Shirasagi 65 de Tanaka Shuzojo, souvent mis en valeur en France accompagne parfaitement ce côté très floral et frais du plat.
Étape 2
Notre avis : La sucrosité de la langoustine, l’acidité du radis et le jus légèrement amer des algues offrent un équilibre parfait à même de faire face à l’excellence d’un saké classique : l’Akashi-Tai Junmai Daiginjo Genshu de Akashi Shurui Jozo dont le degré d’alcool n’a pas été réduit (genshu).
Étape 3
Notre avis : On commence à rentrer dans le vif du sujet avec plat gourmand qui joue sur l’onctuosité et la sucrosité pour accompagner un shochu fait à 100% à base de riz et réduit à 25%. Un plat tout en douceur et tout en rondeur.
Étape 4
Étape 5
Notre avis : Un shochu à la saveur riche, savoureuse, qui exprime à merveille la profondeur de l’orge et la puissance du Koji noir, tout en restant souple et délicat accompagne ce brie de Meaux revisité.
Étape 6
Notre avis : Un grand classique avec un cocktail qui joue sur la gourmandise en accord avec un grand classique : chocolat et poire.
NTA : https://www.nta.go.jp/english
Yuki Eguchi Mansoux de Soleil Le Vin : https://soleillevin.com