Lundi 15 mai, nous étions invités dans un salon du Ritz Paris pour assister à une dégustation exceptionnelle de sakés grands crus. Les prix étaient hors normes (de 51€ à 500€ la bouteille), mais la qualité était incomparable. S’il faut évidemment saluer le travail des producteurs, on doit aussi remercier STANDAGE Inc., entreprise de ressources humaines japonaise qui s’est chargé de la curation ainsi que du transport des sakés. À travers leur plateforme de vente en ligne, Yukari, ils proposent de vendre en Europe des bouteilles de grands crus, en direct producteur et avec seulement dix jours de délai. « Notre point fort, c’est le contrôle qualité, nous dit Masahito Goh, General Manager Corporate Planning HQ de STANDAGE. Les bouteilles sont envoyées par avion dans des containers réfrigérés afin que leur goût ne soit pas altéré. » Et de nous promettre de pouvoir faire parvenir chez nous des sakés non-pasteurisés, très sensibles aux transports.
Et à part ça, nos sakés préférés ? S’il était difficile de choisir devant l’excellence de la sélection, on avoue avoir particulièrement apprécié ceux de la maison Dainagawa, donc le Kiwami, avec son remarquable équilibre et une saveur de riz particulièrement prononcée, qui englobe toute la bouche. On a beaucoup aimé aussi le Kisaki 18 Red de chez Yoshinomoto – un beau cadeau que nous a fait l’organisateur, avec une bouteille à 500 €. Et pour un coût plus abordable (près de 60 € la bouteille), les sakés de la maison Kikkawa, originaux et savoureux. Plus précisément : l’Afuri Momoiro lentement fermenté, doux et faible en alcool (8% seulement), l’Afuri Ohanasake, un kimoto rosé très féminin, et l’Afuri Omachi, un yamahai au faible taux de polissage (90% de matière restante) et enrichi en koji aux accents d’amande.
Pour plus d’informations : yukari@standage.co.jp
Nous remercions Pasona Agri-Partners qui a rendu possible cette rencontre, ainsi qu’Issé & Cie, le ministère japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche, ANA et JETRO.