Grâce à la dégustation organisée à l’Atelier du Saké, nous avons pu découvrir cet agrume encore méconnu en France. Le hyûganatsu vient de la préfecture de Miyazaki, au sud-ouest du Japon. Son climat chaud, favorable à la production agricole, en a fait le berceau de ce fruit, nommé à partir de l’ancien nom de cette région, Hyûga.
Un agrume étonnant
Le hyûganatsu est un fruit jaune clair pesant entre 150 et 200 grammes. Bien que de la même famille que le pamplemousse, son amertume est bien plus légère. Son acidité rappelle celle du citron en beaucoup plus douce grâce au sucre qu’il contient, ce qui en fait un fruit très rare en termes de saveur. Autre particularité du hyûganatsu, il se mange entièrement ! La peau est confite et la partie blanche se déguste avec la pulpe afin de contrebalancer le sucre de cette dernière.
En version sucrée ou salée
Le chef Cyril Rouquet-Prevost a pu montrer l’étendue des possibilités qu’offre ce fruit en le déclinant à la fois en boisson, plat salé et dessert. En plus de bien supporter la chaleur en cuisine, le fruit s’associe très bien avec les viandes, notamment le veau, et le poisson. Côté dessert, il se décline en confits, crèmes, confitures et ses zestes, peu amers, peuvent être facilement incorporés à de nombreuses préparations.
Le mot du chef pour décrire le hyûganatsu ? Addictif !
Le hyûganatsu est uniquement cultivé au Japon mais il est exporté à Singapour et Hong Kong. C’est une question de mois avant de voir arriver jus et pâte de hyûganatsu sur le marché français.