Quels sont les changements de l’édition 2018 par rapport à celle de l’an dernier ?
Le championnat de 2017 était le premier que nous organisions. Il a rencontré un franc succès malgré quelques tâtonnements… Cette année, nous n’avons rien laissé au hasard et l’événement monte vraiment en gamme avec une organisation et un déroulé qui se rapprochent de ceux de la Coupe du Monde de Sushi. D’ailleurs, pour rappel, le vainqueur de cette année et Wagner Spadaccio, le gagnant de 2017, iront tout deux en août prochain représenter la France à Tokyo.

Au-delà, les nouveautés de l’édition 2018 concernent principalement le déroulement de la compétition avec notamment l’ajout de nouvelles épreuves. Nous aurons ainsi une épreuve 100% végétale. Les végétaux représentent en effet pour nous une autre façon d’appréhender le sushi, mais également une certaine manière de préserver la ressource en poissons, très fragilisée aujourd’hui par la pêche industrielle. Enfin, nous avons aussi ajouté une épreuve finale qui réunira cinq candidats qui auront pour mission de composer la plus belle assiette, la plus créative visuellement parlant.

Comment avez vous choisi le jury de cette année ?
Le jury a été largement étoffé par rapport à l’an dernier. Il réunira ainsi une vingtaine de professionnels, des experts du sushi mais également de grands noms de la restauration japonaise. Sans oublier les meilleurs fournisseurs de la filière du sushi. Nous avons également souhaité sortir de l’Hexagone pour le recrutement des jurés. C’est pourquoi cette année nous avons fait appel à des experts du monde entier, du Japon bien sûr mais également des Etats-Unis, de Norvège, de Pologne, de Belgique, etc.

Il y aura également cette année dans le jury deux présidents d’honneur particulièrement prestigieux, qu’attendez vous de ces deux personnalités ?
Oui, nous aurons la chance cette année d’accueillir Masayoshi Hanada chef de Sushi B et Pascal Barbot de L’Astrance, un duo de présidents d’honneur qui totalise à lui seul quatre étoiles Michelin… C’est une opportunité immense pour les candidats du championnat. C’est pourquoi nous attendons avant tout de nos deux présidents qu’ils partagent leur expérience et leur savoir avec les participants de cette nouvelle édition.

Propos recueillis par Laurent Feneau
Photo Anne Jeandet-Feneau