C’est à l’Hôtel de Crillon, que, ce lundi 20 septembre, a eu lieu la cérémonie de remise des « Prix du Jury » et « Prix du Président » Kura Master 2021. Cet événement fait suite à la 5e édition du concours Kura Master qui s’est déroulée le 12 juillet dernier à Paris. En cinq ans, le succès de cette initiative qui revient à Keiichiro Miyagawa, président du Comité d’organisation, et à Xavier Thuizat, chef sommelier de l’hôtel de Crillon et président du Jury, est évident.

En France, tout d’abord, où il a réuni un jury composé de 72 professionnels du vin, dont de prestigieux sommeliers (Paz Levinson, Philippe Jamesse, Dominique Laporte, Julia Scavo…). Et au Japon, puisque cette année 960 sakés ont été envoyés par les producteurs pour participer au concours. Pour la première fois, Kura Master a aussi organisé un concours spécial « honkaku-shochu et awamori » (164 bouteilles), dont le jury composé de 32 bartenders, était présidé par le MOF Barman Christophe Davoine. La liste de tous les lauréats et des « Grands Prix » est disponible sur https://kuramaster.com/fr/

Le succès de l’aventure Kura Master se mesurait aussi, hier, à la présence au Crillon de plusieurs producteurs de saké ayant fait le déplacement, depuis le Japon, pour recevoir leur prix ; d’acteurs majeurs du secteur en France, et enfin de trois ambassadeurs (photo en bas à droite) : M. Junichi IHARA, ambassadeur du Japon en France ; M. Oike ATSUYUKI, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire, délégué permanent du Japon auprès de l’Unesco ; et M. Kenjirô MONJI, ancien ambassadeur du Japon en Irak, au Qatar, au Canada, et auprès de l’Unesco. M. MONJI, nommé Président d’Honneur du concours Kura Master, est lui aussi venu spécialement du Japon. De même qu’il a contribué, en 2013, à ce que la tradition culinaire japonaise Washoku soit inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO, son objectif, dorénavant, est que le saké, le shochu et l’awamori soient aussi inscrits sur la fameuse liste.

En cela, il peut compter sur le soutien de ses pairs, grands amateurs de saké, et de ces Français de plus en plus nombreux à apprécier les alcools japonais traditionnels.


Source et photos : Sophie Gallé Soas