© Jess Grinneiser

Ce lundi 22 mai, nous étions invités à « l’after » du grand concours Kura Master, édition 2023. Si vous ne le savez pas déjà, Kura Master est un concours de saké japonais à destination du public français, organisé en France tous les ans depuis 2017. Le jury, composé de sommeliers, de professionnels de la restauration et de l’hôtellerie, ainsi que de journalistes, participe à une dégustation à l’aveugle afin de noter quelques centaines de sakés. Les mieux notés se verront gratifiés de médailles, autant de gages de qualités pour les amateurs d’un marché parfois opaque.

« Mais où passent toutes ces bouteilles entamées une fois le concours terminé ? », nous diriez-vous. C’est ici que « l’after » entre en jeu. Imaginez seulement, plus de 1000 variétés de saké, de shochu et d’awamori – et aussi d’umeshu, depuis cette année – mises à disposition du public. Une fois passé le côté impressionnant de la chose, c’est une chance exceptionnelle de pouvoir découvrir de nouvelles bouteilles, et ainsi d’affiner son palais.

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Cette année, on a particulièrement apprécié la présence d’un stand consacré au koshu, des sakés vieillis de plus de 3 ans de maturation. Parmi ceux-ci, un 38 ans d’âge de Kidoizumi shuzo – au goût madérisé – et un 21 ans d’âge de chez Watanabe shuzo – une maison ayant fermé il y a de cela quelques années, et dont seules quelques bouteilles subsistent encore.

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Sur un second stand consacré aux sakés pétillants, on a craqué sur le Kitaya Sparkling Crystal, un yamahai que l’on ne pourra mieux décrire que par féminin et floral, avec un parfum et une légèreté en bouche à faire rêver.

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On a aussi beaucoup apprécié la présence de Bernard Mure-Ravaud (MOF et Champion du Monde des fromagers 2007), et de Laëtitia Gaborit (MOF fromager 2007). Tous deux nous ont gratifié de leur chaleureuse présence et partagé leur connaissance des accords mets-sakés – en nous proposant par exemple un accord koshu et tomme de Chartreuse, ou un brebis Lou Claousou avec un saké pétillant.

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On pourrait encore vous parler un bon moment de quelques bouteilles découvertes par hasard sur les nombreuses tables présentes ce soir-là, mais on préférera conclure en vous incitant à devenir (si ce n’est déjà le cas) des amateurs de sakés toujours curieux, et aussi à venir nous rejoindre à l’édition 2024 de Kura Master. On y sera !