À peine un an après son inauguration, le 9 juin 2021, Sushi Shunei (3 rue Audran, Paris 18e) et son chef Shunei Kimura ont été récompensés par une étoile Michelin lors de la cérémonie du mardi 22 mars, à Cognac.

Une consécration pour ce chef, âgé de 65 ans, amoureux de Montmartre, à qui Paul Dupuy et César Mourot ont accordé leur confiance (voir FS27, p. 10-11). Changement notable depuis décembre dernier : après travaux, le comptoir auquel ne pouvaient prendre place que 4 privilégiés, accueille désormais 9 personnes. Une première étoile aussi pour A.T. (4 bis rue du cardinal Lemoine, Paris 5e) et son chef Atsushi Tanaka. Et pour Ogata (16 rue Debelleyme, Paris 3e), un établissement où s’exprime la quintessence de l’art de vivre japonais, et qui réunit un salon de thé, un restaurant, une boutique et une galerie, à l’initiative du designer-restaurateur Shinichiro Ogata. À noter, l’étoile verte attribuée à Toya (Faulquemont, Moselle) pour sa démarche foncièrement écologique, et qui s’ajoute à l’étoile déjà acquise par Loïc Villemin en 2011. Le nom du restaurant fait référence au lac Toya à Hokkaïdo et aux notes japonisantes d’une cuisine qui rend hommage à ce pays.

Mention spéciale pour Anne-Charlotte Pérou, prix de l’accueil et du service, sœur de Mathieu Pérou, chef du Manoir de la Régate, qui a reçu sa première étoile (doublée d’une verte) en janvier 2021. Invité de notre numéro à l’automne dernier (France Sushi 26), il nous avait raconté comment son expérience au sein de la brigade du fameux chef japonais Tetsuya Wakuda à Sydney avait déterminé sa manière de cuisiner. Enfin, Thierry Marx, chef exécutif du Mandarin oriental (deux étoiles Michelin) a reçu le prix de Mentor Chef Award 2022, pour la mission qu’il s’est donnée de former les personnes éloignées du monde du travail, à travers d’innombrables initiatives, aussi bien dans les cuisines de son restaurant que dans ses écoles Cuisine Mode d’Emploi(s).