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Il y a tout juste une semaine, nous étions encore dans la préfecture de #Tokushima. C’était avant le typhon… Monsieur Hata et son petit-fils Hiroki nous accueillaient dans leur maison où depuis 120 ans, leur famille produit à la main, de façon traditionnelle, un mirin d’une qualité exceptionnelle. Ce « saké » très doux utilisé aujourd’hui comme assaisonnement, se fabrique pendant l’hiver. Nous avons donc eu la chance de visiter le « moro », cette salle où repose sur des plateaux en bois, le riz cuit à la vapeur auquel on ajoute le koji. Placé ensuite dans une cuve et additionné d’une importante quantité d’alcool de maïs ou de shochu (60 %), il y restera environ 70 jours et sera mélangé régulièrement, avant d’être pressé. Au final, le mirin devra atteindre environ 14°.

Monsieur Hata nous a raconté qu’à l’époque d’Edo, le #mirin se buvait. Il était même très prisé dans ce pays où l’on consommait peu de sucreries et encore moins de desserts.

Il nous a bien sûr offert de déguster dans de petits verres, cette liqueur ambrée, que nous aurions presque pu prendre pour du Porto ! De quoi nous donner envie de bien choisir, à l’avenir, notre mirin, et de permettre à ces dernières fabriques traditionnelles de perdurer…

© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
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© Sophie Gallé Soas
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