Mercredi 6 juillet, à Paris, c’est à la Résidence de l’ambassadeur du Japon, et donc de M. Junichi Ihara, qu’a eu lieu la cérémonie de remise des « Prix du Jury » et « Prix du Président » Kura Master 2022.

Le succès croissant de cette initiative revient à Keiichiro Miyagawa, président du Comité d’organisation, et à Xavier Thuizat, chef sommelier de l’hôtel de Crillon et président du Jury. Le jury « saké » a réuni 91 professionnels du vin. 1110 sakés avaient été envoyés du Japon. Le second concours, présidé par Christophe Davoine, a réuni 29 professionnels des boissons distillées qui ont évalué 193 honkaku-shochu et awamori. Un tout nouveau prix, dénommé « Alliance gastronomique », a été décerné au koshu Chokyu 1997 de la Maison Nakano (Wakayama). Il a la particularité de s’être admirablement marié avec le plus grand nombre de fromages sélectionnés par Bernard Mure-Ravaud, MOF, Champion du monde de fromage et membre spécial de ce jury.

Chaque jury a établi un TOP16. 245 médailles d’or, 121 de platine ont été attribuées au saké et 41 médailles d’or, 23 de platine, aux honkaku-shochu et awamori. La liste des lauréats est disponible sur https://kuramaster.com/fr/

Enfin, le Prix du Président a été attribué au saké Sanran Yumesasara de Tonoike Shuzouten (Tochigi) qui a aussi reçu le prix du Jury dans la catégorie Junmai Daiginjo. 

Xavier Thuizat a expliqué avoir été frappé par la capacité qu’a ce saké, au contact de l’oxygène, de développer des arômes de muguet et de rose, de mangue et de litchi, et d’acquérir de l’amplitude comme peut le faire un vin. La bouche est courte, « tirée », avec des notes de poivre blanc. Son potentiel gastronomique est grand. Un doublet mérité pour la Maison Tonoike et son président, Shigeki Tonoike, dont les sakés sont distribués par la société Edostar. Et un honneur pour la ville de potiers de Mashiko où est située cette magnifique Sakagura traditionnelle. 

© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
Article précédentTakeno Shuzo
Article suivantDîner à Kura en l’honneur de Shigeki Tonoike et de ses sakés