Comme chez le Sot-l’y-laisse ou Les Enfants rouges, Nobuyuki Akishige avoue un amour immodéré pour la cuisine française traditionnelle et moderne, où le choix du bon produit, le bon assaisonnement et la bonne cuisson font de bons plats.

Ici de pas de folie gustative ni de choc des cultures mais un travail sérieux. Au menu de ce soir, un fabuleux tataki de bonite et son aubergine confite, une tartelette de foie gras au pain d’épice, une fricassée de cèpe à l’ail avec ses amandes grillées suivi par une daube de joue de boeuf ultra bonne. Et pour finir, (et ceux qui ont très faim), un blanc-manger à l’estragon et son sorbet à l’huile d’olive ou une poire pochée avec sa mousse chartreuse et sa glace au poivre de Jamaïque.

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