Le quartier de la Bastille, entre la rue de la Roquette et la rue de Charonne, s’est enrichi d’une nouvelle adresse japonaise, avec l’ouverture, le 24 juin, du MORI CAFÉ. Ce restaurant japonais et végan, le premier à Paris, a été fondé par Julia Boucachard, Française d’origine japonaise qui, après quelques soucis d’intolérance alimentaire, a compris qu’une alimentation végétale était tout bénéfice du point de vue santé, éthique et environnement.

Après des études de biologie et une spécialisation en écologie, elle décide de mettre ses idées au service de la cuisine japonaise végétalienne. Résultat : le Mori Café aux poutres apparentes et à la vertigineuse hauteur de plafond. Plusieurs tables en bas et en terrasse et une mezzanine avec tatamis et tables basses. L’espace est optimisé. Une décoration sobre, quelques jolis clins d’œil au Japon, mettent en valeur l’architecture ancienne du lieu. Très belle vaisselle de potier.

Les produits sont 100 % végétaliens, bio ou éco-responsables. Le curry japonais, le bento de saison, le donburi et ses excellentes aubergines rôties au miso, et les ramen au lait de soja sont un délice, accompagnés d’une citronnade yuzu gingembre maison ou de thé d’orge glacé. Pour les desserts, on retrouve Carolina Schioppa (dont nous vous avons déjà parlé), lauréate, le 10 février dernier, du premier concours de recette à base d’azuki grâce à un tiramisu azuki café, digne d’un grand pâtissier ! Au Mori, vous dégusterez ses cookies matcha au chocolat blanc, ses tartelettes yuzu meringuées, son cheesecake au sésame noir, son marbré au thé torréfié et ses flans japonais au coulis sakura, yuzu, patate douce, matcha ou hojicha.

À déguster avec un latté chaud ou froid aussi l’après-midi, quand l’endroit se fait salon de thé. Le Mori café, c’est aussi le brunch du dimanche midi, des ateliers, des cours de cuisine, des soirées dégustation, un corner boutique avec de l’épicerie japonaise et des objets eco-friendly. Et bien évidemment un lieu d’échange et de partage autour de la culture japonaise et de la consommation responsable. Voilà une ouverture de restaurant tout à fait dans l’air du temps !

© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
© Sophie Gallé Soas
Article précédentTaishô, quartiers d’été
Article suivant« Yuko to Mirko », pour le meilleur !