Longtemps, le restaurant Toyo a été « le restaurant de Kenzo », le célèbre couturier et créateur japonais. Il faut dire que le chef Toyomitsu Nakayama, natif de Kumamoto dans le Kyushu, avait servi comme cuisinier particulier de cette figure des arts, avant d’ouvrir son propre établissement sous l’égide de Kenzo en 2009, d’ailleurs habitué des lieux presque quotidiennement. Avec sa grande table privée au fond, sa dizaine de places au comptoir et ses quelques petites tables, Toyo régale une clientèle japonaise et locale depuis désormais près de quinze ans avec son savoir-faire discret qui n’a rien à rougir face à de nombreux étoiles nippons de la capitale.
Désormais ouvert uniquement à dîner, avec deux menus omakase commençant à 100€, Toyo distille une carte faite de plats-signature : toast à l’oursin ou au caviar en amuse-bouche, tartare de veau de chez Desnoyer, faux-filet cuisiné teppan plus fondant que bien des filets, poisson en croûte de sel et matcha, paëlla à la japonaise, homard flambé avec boutargue… Tout y est parfait, jusqu’à la cave qui va même chercher du côté de la Suisse et de l’Autriche, pour surprendre les amateurs de vin blanc.
