Que dire de plus qui n’a pas été déjà dit sur ce triple étoilé Michelin 2020, à la flamboyante coupe de cheveux blonds platine et à la rigueur culinaire sans équivalent à Paris, ville de coeur de ce chef japonais passé chez tous les plus grands — Alain Ducasse au Plaza Athénée, mais aussi l’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse ou Le Cerf à Marlenheim. Depuis plus de dix ans désormais, il affole les compteurs gustatifs des critiques et de ses convives dans le cadre très simple de son restaurant, avec sa cuisine qui célèbre la richesse de la nature.
Pour la carte, il faut se fier entièrement aux inspiration de Kei Kobayashi puisqu’à déjeuner comme dîner, le choix est à l’omakase : 98€ à midi, 175€, 195€, 295€ et 395€ le soir. Il a repris de son père, cuisinier également, tout l’art du kaiseki, ici appliqué à la tradition française : petits plats exquis et précis, wagyu sublime, desserts esthétiquement étonnants. Une expérience en soi.