Michi a beau être implanté depuis bien des années sur la rue saint-anne, le coeur du quartier japonais parisien, il reste toujours un côté “dokoro” (restaurant de quartier) charmant à ce tout petit comptoir sushi (au rez-de-chaussée) doublé d’une salle d’une dizaine de places au sous-sol. Il faut dire qu’on s’active derrière le comptoir réfrigéré avec la dextérité de ces chefs anonymes japonais qui régalent des générations de gourmets dans les ruelles tokyoïtes.

Cela fait ainsi dix ans que le chef officie à son tout petit comptoir de 8 places, et propose une carte serrée, uniquement dédiée aux nigiri, aux sashimi et autres chirashi ou maki. A midi, compter moins de 20€ pour les formules, avec assez de pièces pour rassasier le travailleur en quête d’un peu de réconfort. Le soir, les prix sont légèrement supérieurs (compter 25€ un sushi moriawase) et l’on peut commander des nigiri par paire, pour découvrir plus de poissons japonais.

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